ça m’intéresse SANTE : Tout savoir sur le dos -Le SOS DOS du CCV MONTPELLIER mis à l’honneur

A QUI S’ADRESSER EN CAS D’URGENCE ?

Un coup de poignard dans le dos, plié en deux, c’est le blocage ! La douleur est violente, insupportable. Mais qui consulter ? Ostéo ? Rhumato? Des structures dédiées à la prise en charge immédiate commencent à voir le jour. La plupart du temps, les patients sont perdus», témoigne Grégory Edgar-Rosa, chirurgien orthopédiste, spécialiste du rachis. Quand une énième crise de lumbago aiguë survient, les malades ne savent plus à qui s’adresser. Si la douleur descend en dessous du genou, le nerf est probablement atteint, il faut alors consulter très vite un médecin. «Pour autant, les urgences ne sont pas faites pour accueillir ces patients, qui risquent d’attendre des heures», prévient le Dr Edgar-Rosa. Mieux vaut faire appel à un médecin de garde qui pourra prescrire des anti-inflammatoires, un antalgique, éventuellement un décontractant musculaire.

Autre possibilité en cas de douleur aigue : l’ostéopathe. Reste à trouver un professionnel en urgence. «Pas simple en dehors de Paris », reconnaissent en choeur Stéphane Quéro et Gilles Moucheron, responsables de SOS ostéopathes (sos-osteopathes.com). Ce réseau, qui rassemble une trentaine de praticiens, n’irrigue pas toute la France. «Nous n’avons pas trouvé de correspondant dans le Sud, commente Gilles Moucheron, mais là où nous sommes présents, nous proposons un rendez vous dans les deux ou trois heures. » Leurs «spécialités» sont les douleurs aiguës du genou, du cou, ou du dos, qui représentent 75% des interventions. « Après un interrogatoire et l’examen clinique, nous intervenons, mais seulement après avoir éliminé un problème de santé prioritaire, rénal par exemple, et une sciatique carabinée. Une perte de temps sur un nerf comprimé peut conduire a la perte de celui-ci. »

Objectif : diminuer la douleur de 50% dès la première séance. Pour les douleurs du dos sans complications, les membres de SOS ostéopathes sont formés à des techniques de décompression. «L’excès de pression sur les disques est à l’origine de la douleur, précise Gilles Moucheron. Nous essayons aussi de relâcher les contractures musculaires qui maintiennent en général la position la plus inconfortable. » L’objectif  est de faire chuter la douleur de 50 % dès la première séance. Le risque de récidive est en effet majeur. Le Dr Edgar-Rosa connaît bien ces patients qui ne savent plus à quel saint se vouer. « Nous
avons voulu créer une porte unique à laquelle ils puissent frapper » La structure SOS Dos de la clinique du Parc, à Castelnau-le-Lez (34), les reçoit 24h/24, 7j/7. Un urgentiste les accueille et applique un protocole spécifique pour réduire la douleur. Selon les cas, un kiné pratique un massage et un médecin procède aux examens pour poser un diagnostic «Mais au-delà du traitement symptomatique, nous essayons de traiter aussi la cause, explique le Dr Edgar-Rosa. Si cela s’impose, nous changeons le disque » L’opération est nécessaire dans moins de 10 % des cas.

 

C’est en janvier 2017, que le CCV MONTPELLIER a créé aux urgences de la Clinique du Parc, un service SOS DOS, dédié à la prise en charge des lumbagos, fractures ou sciatiques hyper douloureuses.

Grâce à la collaboration entre urgentistes, kinésithérapeutes, radiologues interventionnels et chirurgiens, le service SOS DOS offre la garantie au patient, qu’il recevra le traitement adapté à son niveau d’urgence : massages, médicaments antalgiques, infiltration sous scanner ou intervention chirurgicale dans les cas les plus graves.

Un chirurgien du CCV MONTPELLIER est de garde 24/24 à la clinique du Parc pour le SOS DOS.

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